Il ne
fait l'ombre d'aucun doute que la faiblesse majeure de la gouvernance d'Alpha
Condé est bien l'absence de véritables réformes dans le secteur de l'enseignement supérieur.
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En effet, mise à part toute démagogie et toute haine, il
est bien visible que le régime actuel laisse LIBRE COURT AUX MONTAGES DE PROJETS
INFRUCTUEUX montés dans le seul but de décaisser
de faramineuses sommes d'argent pour servir les poches de certains
malhonnêtes cadres aussi bien à l'enseignement supérieur que
dans d'autres
secteurs. Ainsi LE FAMEUX PROJET de formation de mille docteurs et de cinq mille en Master est, pour tout homme
réfléchi, une véritable technique d'extorsion du contribuable guinéen car, à
l'avance, le constat d'échec est bien visible.
Il est temps donc que, plutôt que de continuer à rêver malhonnêtement par des projets
fictifs, de créer les CONDITIONS OPTIMALES pour le renforcement des
capacités des professeurs jeunes qui tiennent l'enseignement supérieur aussi
bien sur le plan administratif que sur le plan pédagogique.
Par ailleurs je suis conscient, foncièrement conscient que ce
texte ne plaira pas à ceux qui appartiennent à la classe que je viens de
décrire; mais je suis convaincu que le salut de notre pays réside seulement et
essentiellement DANS LA PROMOTION DES JEUNES et non dans l'entretien d'une
vieille garde pour quelque motif que ce soit. De toutes les manières, il
revient à la jeunesse guinéenne en général et à celle universitaire en
particulier DE PRENDRE SES RESPONSABILITÉS, toutes ses responsabilités face à l'histoire.
Mohamed Kaba, Enseignant-Chercheur
Université de KINDIA
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