(publié par laplumeplus.com le 10 Aout 2017). Voici le lien de la
publication
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Les enseignants assistants des
universités publiques guinéennes se sont retrouvés ce jeudi 10 août à
l’université Gamal Abdel Nasser de
Conakry pour réclamer l’augmentation de
leurs primes. Si la demande n’est pas satisfaite, ils n’hésiteront pas à bouder
les cours lors de la prochaine rentrée.
Venus de toutes les institutions du pays, les enseignants
assistants et syndicats des universités publiques, ont dénoncé l’arrêté
conjoint des ministères de l’enseignement supérieur et des finances qui les a
exclu dans la revalorisation des primes. Pourtant, ils assurent que c’est à eux
que revient l’essentiel des charges pédagogiques.
Mohamed KABA, secrétaire général de la section syndicale de
l’université de Kindia a déclaré « Dans cet arrêté, on a
constaté avec un grand étonnement que les enseignants assistants n’ont pas été
prévus, alors que dans les dispositions, pour ce qui est de l’enseignement
supérieur, le grade commence par l’assistant et l’attaché de recherche. Et
aujourd’hui dans le système éducatif guinéen, 98% du personnel est
composé de ces gens là. On ne peut pas comprendre qu’il y ait un arrêté dans
lequel on exclu cette grande marge et puis on favorise ceux qui sont dans les
hiérarchies supérieures »
Après une réunion un peu tendue entre
collègues, Mohamed KABA a indiqué que les enseignants assistants se sont
entendus sur un certain nombre de points qui fera l’objet d’un écrit, qui
sera adressé au ministère de l’enseignement supérieur : Parmi les points,
on peut noter, le relèvement des primes des enseignants assistants en
maintenant toujours l’écart, tous les cadres à la retraite doivent cesser toute
activité, faire la promotion des jeunes, prévoir un plan de carrière pour tous
ceux qui ont fait 5 ans ou 6 ans de service dans l’enseignement supérieur pour
qu’ils avancent en grade.
Avant de terminer, le secrétaire général de la section syndicale
de la région de Kindia a laissé entendre, qu’une commission comprenant des
représentants de toutes les institutions d’enseignement public est constituée
pour suivre le document qui va être déposé au ministère. Elle a aussi la charge
de mener les négociations.
Mohamed Kaba a prévenu que tant que ces revendications ne sont
pas satisfaites, il ne faudra pas s’attendre à une année universitaire
paisible.
Mouctar Bourwal BAH. Tel :
628.68.02.02 / 661.54.29.29
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